Par les réflexions précédemment développées, des lois universelles émergent naturellement :
– Tout être pensant doit pouvoir vivre libre et s’épanouir dans un contexte de bien libre. Cela inclut les êtres humains et certaines caractéristiques propres à leurs individualité et intimité : apparence, croyances, sexe, genre, sexualité, goûts, opinions… Si cela n’a pas d’impact potentiel physique ou moral direct (de l’ordre de la mise en danger, de la blessure ou du traumatisme) non consenti sur un autre être pensant, alors cette liberté doit être garantie.
– La vie de tout être pensant doit être considérée et respectée. Toute mort d’un être pensant doit être évitée si cela est possible. Elle n’est légitime qu’en cas de survie ou d’incapacité physique à faire autrement, et ne peut être justifiée par une finalité de plaisir.
– Tout acte de malveillance ou en opposition au bien libre par l’omission de la prise en considération de celui d’un autre être pensant doit être évité. Dans le cas où les dégâts sont considérables, le contexte devra être analysé afin d’établir quelles mesures réparatrices et quelles sanctions devront être appliquées.
Ces lois sont des principes généraux et leur caractère abstrait convient à qualifier une loi plus précise – de toute société – respectant leur essence.