Le détachement
Pour parvenir à se détacher de ses pensées subjectives pour accéder à une vision de l’univers la plus juste possible, il faut mettre de côté les préceptes de la société, l’éducation reçue, les dogmes transmis, son passé, ses sentiments, et prendre conscience de son état en acceptant l’ignorance de ce qui nous est actuellement inexplicable ou incompréhensible. Par cette acceptation, l’esprit peut s’ouvrir à un concept de logique pure de manière saine : le déterminisme.
Du déterminisme et de la responsabilité
Évident et souvent inacceptable de prime abord, le déterminisme ne retire pas toute responsabilité au sens légal à un être pensant. Il explique ses actes physiquement et logiquement.
La logique implique que tout a une cause, toutes échelles confondues. Ce qui nous échappe aujourd’hui ne nous échappera pas forcément demain, et rester ouvert à la logique permet de conclure que tout a une explication raisonnable. La complexité d’une explication raisonnable peut par ailleurs mener à en chercher une autre plutôt qu’à l’accepter. Ce qui paraît logique spontanément n’est parfois pas fiable voire même illogique lorsque le raisonnement n’est pas correct. Certaines choses peuvent ainsi parfois être difficiles à appréhender en raison de notre attachement direct à notre propre échelle et de notre pseudo-compréhension « immédiate » du monde.
Aussi, la logique étant ce qu’elle est et bien que nous puissions encore aujourd’hui ignorer la nature intrinsèque de la pensée, tout peut dans l’absolu s’expliquer par un raisonnement multi-scalaire. « Tout » comprend alors la pensée elle-même. Ce qui amène au déterminisme dans le cadre du comportement des êtres pensants.
Les lois universelles doivent alors porter sur les actes et leurs conséquences et sur le contexte de leurs réalisations – contexte autant lié à la personne qu’à la situation elle-même. Les faits sont en effet réels, et les préjudices également. Le choix ne revêt plus ici d’importance, mais la responsabilité doit être conservée au vu du contexte et des faits.
Valeur de la vie
De nos jours, un être humain considère souvent que la vie humaine est celle qui a le plus de valeur : un être humain est généralement plus empathique avec d’autres êtres humains qu’avec des êtres pensants d’une autre espèce.
Globalement, plus un être pensant ressemble à un autre, plus il a de facilités à ressentir de l’empathie pour lui. Cela s’explique par l’égoïsme et par la capacité facilitée à se mettre à la place d’autrui.